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m2A au coeur de l’innovation technologique et numérique

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Engagée sur le front de l’emploi, de l’attractivité et du développement économique, Mulhouse Alsace Agglomération a mis en oeuvre une stratégie globale “Mulhouse Alsace Eco 2020”.

Soutenir les filières d’excellence et l’innovation
La stratégie de m2A est basée sur trois piliers, rappelle Laurent Riche, Vice-Président m2A délégué à l’attractivité économique: l’essentiel (économie classique, artisanat, commerce, tourisme…), l’excellence (préparation aux enjeux de l’industrie de demain, usine du futur…) et l’émergence (nouveaux modèles, économie sociale et solidaire, économie créative…)”. m2A mise sur le développement de l’innovation sous l’égide de Campus Industrie 4.0. Campus Industrie 4.0 fédère l’ensemble des acteurs économiques du Sud-Alsace autour de quatre domaines d’activités: Industrie du Futur, Numérique, Matériaux et Mobilités.

Subvention au CNRS: un exemple fort de l’engagement de m2A
m2A a versé une subvention de 456 000 € au CNRS pour le compte de l’Institut de Sciences des Matériaux de Mulhouse (IS2M). Le but est de permettre à IS2M d’acquérir des équipements de pointe destinés à renforcer ses plateformes de caractérisation des matériaux. « Par son soutien financier, m2A veut ainsi contribuer à la compétitivité nationale et internationale du laboratoire et de l’ensemble du territoire de l’agglomération ».

Soutien à E-nov Campus: un autre exemple d’engagement
E-nov Campus est une association qui agit dans le domaine des technologies numériques et qui accompagne des startups en développement. En versant une subvention à E-nov Campus, m2A montre son soutien à l’innovation et à l’entreprenariat qui participent à l’attractivité du territoire. “Nous voulons agir en amont en favorisant l’émergence de projets et la création d’entreprises”. Les startups sont accompagnées durant dix mois. Pour l’année 2017-2018, trois projets sont soutenus financièrement par m2A. Il s’agit d’une aide de 500 € par projet, soit une bourse de 15 000 € pour E-nov Campus.

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Présentation des trois projets E-nov Campus soutenus par m2A

BrewNation
Le site internet brewnation.fr a été fondé il y a près de deux ans par Luca Fancello et Tonio Buttigieg. “J’ai remarqué en faisant le tour des brasseries d’Alsace que les bières sont bien distribuées localement, mais en dehors de la région, elles sont difficiles à trouver”, explique Luca Fancello. L’idée de brewnation.fr est d’être une marketplace pour toutes les brasseries indépendantes de France qui n’ont ni les moyens ni le temps de mettre en oeuvre des actions commerciales et promotionnelles pour leurs bières.

Les produits sont vendus directement du brasseur au consommateur. Pour chaque vente effectuée via notre site, nous percevons une commission de 30%”. La startup fournit aux brasseurs des cartons pour l’envoi des bières. “C’est l’entreprise alsacienne Smurfit Kappa qui nous confectionne des emballages adaptés. Les produits sont ensuite envoyés via Mondial Relay ou sont distribués par notre partenaire DHL”. Le site regroupe pour le moment une quarantaine de brasseurs, chacun travaillant une dizaine de bières. ”Nous visons une centaine de partenaires fin 2018”.

La startup effectue également de l’achat/revente de bières. « Nous achetons des produits aux brasseurs et nous les revendons à des professionnels: bars, cavistes, restaurants etc. Cela permet de  réduire le nombre d’intermédiaires et le coût d’achat. Nous intervenons en Alsace et, de temps en temps, sur le Territoire de Belfort. Les 500 € versés par m2A nous ont permis d’acheter nos premières bières ». Pour sa première année, la startup a réalisé un chiffre d’affaires de 50 000 €. Elle vise 300 000 € pour sa deuxième année. « A l’heure actuelle, nous travaillons avec deux commerciaux et nous embaucherons un stagiaire en juin ».

Elifan
Apprendre à lire en s’amusant avec la réalité augmentée, tel est le concept d’Elifan. Il s’agit d’une application pour smartphone, tablette ou ordinateur. « Le projet consiste à développer une méthode ludique inspirée du jeu vidéo et du dessin animé, visant à favoriser l’apprentissage de l’alphabet et de la lecture, tout en conservant le livre objet », détaille Bekir Aysan, fondateur de l’application. Le projet est aujourd’hui encore en phase de recherche et de développement.

« Les potentiels clients intéressés par mon projet sont l’éducation nationale, le périscolaire, les centres socioculturels. Cette application peut aussi être utile pour les primo-arrivants. L’association Sinclair est aussi intéressée dans le cadre de son travail avec des personnes autistes. Il y a également des demandes pour l’apprentissage du solfège. ». Déjà quatre école sur Mulhouse sont volontaires pour essayer l’application. Bekir Aysan espère lancer la phase de test en juin.

Wavens
Wavens est un produit développé par Loïc Vitale, Nicola Vojt, Emilie Stoll et Quentin Weatcher. « Wavens, c’est le Segway des mers. Il offre la possibilité de se balader sur terre comme sur mer sans permis, indique Loïc Vitale. Comme lors de la visite d’une ville lors de laquelle vous êtes debout sur votre Segway, Wavens propose de se mettre debout sur sa plateforme flottante. Sur l’eau, l’engin est propulsé par un hydrojet directionnel et sur terre, les roues motrices prennent automatiquement le relais, le tout étant alimenté par des batteries lithium« .

Cela fait plus d’un an que l’équipe travaille sur ce projet. « Nous avons presque finalisé notre prototype. Nous avons déjà réalisé beaucoup de tests, nous voulons maintenant avancer vers l’industrialisation du projet. Grâce à E-nov Campus, nous avons réussi à nous entourer d’industriels régionaux. Nous allons notamment intégrer le Clubster by Thurmelec ». Le B to B sera le premier marché de la startup. « Nous proposerons notre produit à la vente ou à la location aux villages de vacances, hôtels, loueurs de matériel de sport etc. Nous nous ouvrirons à terme au B to C ». L’engin, qui sera vendu au prix de 6 000 €, avancera à 12-13km/h sur la mer et à 18km/h sur terre.

 

Sur la photo de couverture: Luca Fancello (à gauche) et Bekir Aysan

A lire aussi sur notre site:
Appel à candidatures pour intégrer e-nov Campus
E-nov Campus, passerelle entre formation et entreprises
[Publi-info] Attractivité : parler à l’unisson
Numéro spécial : Attractivité économique

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« C’est décidé, cette année, je m’améliore en langue(s) ! »

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En ce début d’année 2012, pourquoi ne pas prendre une bonne résolution, utile à la fois au développement personnel et à la nécessité de communiquer dans un business mondialisé ? Pour ce faire, il convient de choisir le prestataire qui offrira la meilleure réponse à la demande de l’entreprise, selon ses objectifs, la part de DIF consacrée, la disponibilité des personnes… et leur niveau de départ. Nos présentons ici trois formateurs, ainsi qu’un test de niveau auquel s’est prêtée la rédaction du journal !

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Du DIF on passe au CPF, éclairage d’Integra Langues

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Les organismes de formation sont confrontés ces dernières semaines à de nombreuses questions émanant des salariés à propos du remplacement du DIF (Droit Individuel de Formation) par le CPF (Compte Personnel de Formation). Explication d’Integra Langues,  organisme de formation en langues à Mulhouse. 

Adieu le DIF et bonjour le CPF…

Différences entre le DIF et le Compte Individuel de Formation

« Le Droit Individuel à la Formation permettait au salarié de comptabiliser 20h/an sur six ans maximum. Soit un total de 120 heures. » déclare Laura Morell, commerciale. Pour rappel, le DIF pouvait s’utiliser avec l’accord de l’employeur hors temps de travail ou pendant le temps de travail contrairement au CPF qui s’inscrit dans une démarche plus personnelle. En effet, les heures de formation cumulées par les salariés sont valables sur toute leur carrière. Le but ? Donner l’accès à la formation à davantage de salariés. Seule obligation : avoir une certification de l’organisme formateur à la fin de la formation.

« Nous sommes un centre agréé pour le BULATSDans notre cas, les langues sont éligibles depuis mars 2015 sous-condition qu’il y ait une certification BULATS pour l’allemand, l’espagnol, français langue étrangère et TOEIC et BULATS pour l’anglais », explique la commerciale. « Le BULATS étant un test de positionnement qui se fait en ligne et qui s’adapte de façon automatique aux réponses du candidat », ajoute Valérie Giraud, coordinatrice opérationnelle. Côté horaire, le salarié peut comptabiliser 24h/an jusqu’à 120 heures suivi de 12 h/an jusqu’à 150 heures maximales.

Comment utiliser son CPF

Pour s’inscrire, le salarié doit se rendre sur le site www.moncompteformation.gouv.fr  et suivre la démarche en ligne avec le remplissage du formulaire en ligne où l’on doit indiquer le nombre d’heures de DIF comptabilisé au 31 décembre 2014. Suite à cela, le salarié, totalement indépendant de son employeur, consulte les organismes qui l’intéressent.

Integra Langues

Organisme de formation en langues du groupe Nova Performance, Integra Langues est composé d’une équipe de quatre personnes : Valérie Giraud, coordinatrice opérationnelle, Laura Morell, commerciale en langues, Fanny Malael, assistante commerciale et Cédric Nogueira, chargé de suivi client. Dirigé par Gérard Halo, président du groupe et Marie-Eve Gilliard-Halo, vice-présidente, Nova Performance compte aujourd’hui 250 salariés sur le plan national et poursuit son développement. Nouvelle extension : une antenne à Paris, Lyon et Grenoble.

Sarah Meliani

Contact : Integra Langues
15 rue des Frères Lumières à Mulhouse
Tél: 03.89.33.35.28
www.novaperformance.com/metiers/integra-langues/
info@integra-langues.com
 
 
Pour en savoir plus sur Integra Langues, cliquez ICI !

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Municipales 2014: les candidats mulhousiens à la Matinale du Commerce

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La « matinale du commerce » s’est tenue hier, jeudi 27 mars à l’hôtel du Parc à Mulhouse en présence de Martine Binder, Pierre Freyburger et Jean Rottner. Dans le cadre des élections municipales, les Vitrines de Mulhouse ont décidé d’organiser un temps d’échanges entre les trois candidats du second tour et les commerçants inscrits à cette association. Debrief de la matinée.

Animée par Olivier Chapelle, secrétaire général de la rédaction du journal L’Alsace, la matinale du Commerce était axée sur des points essentiels tels que le stationnement, l’urbanisme, la sécurité et l’animation qui sont des thématiques chères aux commerçants. Découvrez quelles sont les solutions proposées par les 3 candidats à la mairie de Mulhouse.

Accessibilité et sécurité

« J’accuse l’équipe sortante d’avoir supprimé des places de stationnement« , a déclaré Pierre Freyburger qui propose davantage de places de parking à proximité du centre-ville comme Martine Binder. Jean Rottner se place dans une autre optique qu’il présente comme plus innovante à savoir le projet « Mulhouse Grand Centre » via une extension du centre-ville vers les quartiers Fonderie et Gare.

Dans un esprit de consolidation, le candidat UMP propose l’ouverture d’un bureau de police à la rue du Sauvage. Contre cette proposition qu’ils jugent inutile, les candidats FN et PS renforceraient plutôt la police de proximité en élargissant leurs plages horaires.

Augmenter le flux de passants

 » Il faut que nous soyons fort en tant que cœur d’agglomération. Pour ce faire, il faut créer une nouvelle vision du centre-ville« , a expliqué Jean Rottner qui a évoqué le projet du village Fonderie (avec la création de 2500 emplois dans le numérique). Autre objectif : augmenter les flux de passants au centre-ville de Mulhouse: « 1000 personnes sont à gagner dans le flux qui passe par la place de la Bourse ce qui crée de la consommation !« , a-t-il expliqué .

Pierre Freyburger a rétorqué en soulignant « la politique contradictoire de Jean Rottner et Jean-Marie Bockel qui soutiennent le projet SEPRIC à savoir la réalisation d’une zone commerciale sur la friche Gottfried et Alloin à Wittenheim/Kingersheim ce qui est mauvais pour le commerce mulhousien. » Sa solution : ramener la classe moyenne au centre-ville en leur proposant une offre qui correspond à leurs attentes. Martine Binder, quant à elle, propose de faire revivre la vie commerciale dans tous les quartiers de Mulhouse ».

Enfin, Jean Rottner et Martin Binder soutiennent la création d’un Office du Commerce pour faciliter la vie économique. Pierre Freyburger a souligné quant à lui la montée en puissance du commerce communautaire :  « Il est important de prendre en compte les commerçants de quartiers en leur proposant tous les trois mois des réunions« .

Entre dénonciations et taquineries, la matinale du commerce fut forte en promesses. Reste à savoir si toutes ces propositions ont convaincu les commerçants des Vitrines de Mulhouse…

Sarah Maria Meliani

 

 

 

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Le boom des gîtes urbains à Mulhouse

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Depuis le début de l’année, plusieurs ouvertures simultanées témoignent d’un nouveau boom : celui des gîtes urbains ouverts par des particuliers pour accueillir des touristes ou professionnels de passage. D’où viennent-ils et pour quoi faire ? Témoignages.

gîtes urbains à Mulhouse - Le Loft des Musiciens
Le Loft des Musiciens

Les Ecuries, l’Heure Bleue, Le Loft des Musiciens : chacun de ces trois gîtes mulhousiens témoigne de l’envie des propriétaires d’accueillir des personnes de passage à Mulhouse, pour valoriser un patrimoine immobilier aussi bien que pour le plaisir de la rencontre.

L’attractivité de Bâle

Sarah Lesage (ci-dessus), propriétaire des Ecuries près du canal et de la gare, accueille des couples ou des personnes seules, souvent de langue allemande, qui viennent pour des raisons diverses : visiter Bâle et ses foires, faire le tour des musées automobiles d’Europe ou traverser la région à vélo. Idem pour l’Heure Bleue, le grand gîte de 150 m2 de Carole Birling qui peut accueillir jusqu’à 10 personnes dans le quartier Salvator. « Je reçois autant de touristes que de professionnels en déplacement, dont récemment des photographes parisiens pour un reportage à Art Basel, puis deux couples d’Australiens pour assister au passage du Tour de France ». Quant au Loft des Musiciens situé près d’une ancienne usine quartier Lefebvre, et qui comprend 3 chambres pouvant accueillir 4 personnes, il a hébergé des exposants américains à Art Basel, des chimistes en mission à Bâle, des touristes irlandais visitant l’Alsace, des cyclistes hollandais qui ont gravi les sommets des Vosges, ainsi une famille toulousaine curieuse de visiter les sites architecturaux… de Bâle.

gîtes urbains à Mulhouse - Les Ecuries
Les Ecuries

Et Mulhouse ?…

Il est un peu tôt pour établir une synthèse fiable de cette activité nouvelle, mais la fréquentation à ce jour semble indiquer que l’attractivité de Mulhouse est plutôt liée à sa position géographique stratégique qu’à ses qualités intrinsèques ou aux événements organisés par la ville. Proximité de Bâle, position idéale pour les pays du Nord sur la route de l’Italie ou de l’Espagne, sur la Véloroute européenne, près des Vosges… Mulhouse bénéficie d’un environnement favorable pour rayonner et représente une étape à coût modéré pour les touristes, comme pour les professionnels.

gîtes urbains à Mulhouse - l’Heure Bleue
l’Heure Bleue

Béatrice Fauroux

carre-jaune-okSite des gîtes urbains de Mulhouse (et du monde entier) : www.airbnb.fr

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Les gîtes de Mulhouse s’unissent pour le meilleur

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AGRUME : Association de Gîtes Ruraux et Urbains de Mulhouse et Environs

ou “La location sans pépins”

Devant le nombre croissant de gîtes créés en ville ou à la campagne, un petit groupe de propriétaires ont créé une association qui a plusieurs objectifs, dont une communication commune et le respect d’une charte’ d’accueil de qualité.

Petite définition : les propriétaires de gîtes offrent aux personnes de passage un hébergement temporaire « comme à la maison », avec cuisine, sanitaires, chambre(s), un salon, voire une terrasse ou un jardin. « Nos clients sont des personnes qui n’iraient pas à l’hôtel, qu’ils viennent en famille ou pour le travail. Ils souhaitent être autonomes et bénéficier d’un équipement pratique et au calme », explique Sarah Lesage, présidente de l’association, qui gère le gîte « Les Ecuries » à Mulhouse.

Offrir un choix varié de gîtes

« A plusieurs, on peut satisfaire de nombreuses demandes, selon le budget du client et l’emplacement ou les prestations souhaités ». Agrume regroupe des gîtes urbains, mais aussi ruraux, avec des surfaces variables, du studio au grand 6 pièces. Décoration, emplacement, présence ou non d’un parking : les clients ont leurs contraintes et leurs exigences. « Nous souhaitons donner une bonne image de l’accueil à Mulhouse. Nos gîtes sont bien décorés, propres et accueillants. Nos membres gèrent leurs gîtes autant par plaisir que par nécessité », indique Sarah Lesage.

Le "Loft des Musiciens" reçoit à 60% des professionnels venus pour les Salons de Bâle ou de Mulhouse, des missions pour des ingénieurs ou des visites professionnels d'architectes contact : beatrice.fauroux@gmail.com
Le « Loft des Musiciens » reçoit à 60% des professionnels  pour les salons professionnels de Bâle ou de Mulhouse, des cadres en mission, des architectes en voyage professionnel…
contact : beatrice.fauroux@gmail.com

« A plusieurs, on peut se rendre service »

Grâce à l’association, les gîtes peuvent mettre leur communication en commun. Alors qu’Agrume est née au mois d’août, elle dispose déjà d’un site internet : www.gites-mulhouse.com, d’une page Facebook Agrume Mulhouse et d’un dépliant. Ceci s’ajoute aux plateformes sur internet auxquelles adhèrent les gîtes, où les internautes se perdent parfois.
Ensuite, les adhérents s’entraident : il ne se passe pas une semaine sans qu’un membre de l’association ne communique aux autres le contact d’un client qu’il ne peut pas recevoir.
Enfin, l’association organise chaque mois une réunion au bar à vins La Quille à Mulhouse, pour informer ses membres sur l’actualité fiscale, réglementaire, ou sur des questions liées à la communication. « Nous avons aussi créé une vraie convivialité entre les membres, qui partagent les mêmes valeurs d’hospitalité et d’accueil ».

Dernier-né des gîtes Agrume : le Scandy, esprit vintage, dont les photos sont visibles sur airbnb contact : beatrice.fauroux@gmail.com
Dernier-né des gîtes Agrume : le Scandy, Esprit vintage, dont les photos sont visibles sur airbnb
contact : beatrice.fauroux@gmail.com

A ce jour, l’association propose 21 gîtes à la location, représentant 88 couchages.

Liens utiles : http://www.gites-mulhouse.com/

Le Scandy-Esprit vintage : https://www.airbnb.fr/rooms/11858233?s=2fTuRker
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Contact : Sarah Lesage, Présidente d'Agrume
 email de l'association : agrume.mulhouse@gmail.com
 +33 6 15 28 43 4

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Altedia : un réseau national, une présence locale

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Membre d’un réseau national, Altedia bénéficie d’outils d’accompagnement adaptés à toutes les problématiques d’entreprise liées aux ressources humaines. Le bureau de Mulhouse situé à la Mer Rouge compte quatre consultants seniors habilités à conseiller des entreprises, tout comme des personnes en transition de carrière.

Claude Chapon
Claude Chapon

Claude Chapon souligne les avantages pour Altedia d’être un groupe national en réseau : « Nous travaillons selon des méthodes éprouvées sur tout le territoire et que nous faisons évoluer constamment. Ensuite, l’échange d’expériences entre nos 70 bureaux est une richesse, il constitue pour nous une veille permanente. De plus, nous suivons des formations régulièrement. Et enfin, le bénéfice pour le client dont l’activité couvre le territoire national est évident : notre maillage nous permet de gérer un dossier où qu’il se trouve ». Ainsi, le bureau de Mulhouse collabore régulièrement avec ceux de Belfort et Strasbourg. Pour le suivi individuel, l’approche est la même, puisqu’un candidat qui déménage pour changer de société par exemple peut être suivi de son point de départ à son point d’arrivée, avec l’accompagnement du parcours professionnel du conjoint.

Grande souplesse d’accompagnement

Ainsi, Altedia propose l’ensemble des prestations de conseil en ressources humaines, comme l’accompagnement de plans de sauvegarde de l’emploi (PSE), le suivi de la mobilité interne, la gestion ou le bilan de carrière, ainsi que le bilan de compétences dans le cadre du DIF par exemple. « Pour l’accompagnement individuel, nous assurons un suivi personnalisé, par exemple dans le cas d’un salarié qui souhaiterait créer son entreprise ou lors de problématiques spécifiquement liées aux seniors », indique Claude Chapon. Idem pour des personnes ou groupes de salariés en reclassement et la prise en charge de personnes licenciées. Pour accompagner les personnes au mieux, Altedia s’entoure de coachs certifiés. Evidemment, Altedia conseille aussi sur le plan des ressources humaines, les entreprises qui mènent des projets de développement à fort impact sur les équipes.

Contact : ALTEDIA Mulhouse, Claude Chapon, 22 rue de Chemnitz, Mulhouse.
Tél. 03 89 33 91 22 – Web : www.altedia.fr

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Conférence organisée par le groupe des 4As+ : l’Ennéagramme

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Cette année la conférence organisée par le groupe des 4As+ sera animée par Madame Agnès Nauleau et se déroulera le mardi 19 novembre 2013 à 18h30 à la fonderie de Mulhouse. La conférence est intitulée :

                             « C’EST QUI LE CHEF ICI? »

Elle porte sur la question des relations hiérarchiques au sein des entreprises à travers l’apprentissage du puissant outil qu’est l’Ennéagramme. La profession de foi et les mésaventures de 9 chefs d’entreprises illustreront cet outil.

L’Ennéagramme est une typologie très ancienne, constituée de 9 types fondamentaux basés sur 9 constructions subjectives et inconscientes de la réalité. Dès la petite enfance, notre personnalité se développe à partir d’une vision  spécifique du monde, enracinée dans 9 peurs principales et 9 mécanismes de défense. Chacun des 9 types de l’Ennéagramme définit la vérité profonde de I’être à laquelle correspondent des pensées, des émotions et une manière de vivre son corps.

enneagramme

 

L’inscription se fait sur :   http://www.weezevent.com/cest-qui-le-chef-ici

Les Quatre As+ sont composés de cinq associations professionnelles : DCF  Dirigeants Commerciaux de France, le CJD  Centre des Jeunes Dirigeants, la JCE – Jeune Chambre Economique, les FCE – Femmes Chefs d’entreprises France, et l’ANDRH – Association Nationale de Directeurs des Ressources Humaines.

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[Dossier du mois] Le gâteau, tout un art

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Sylvie Henon se définit comme une cake designer. Avec son entreprise l’Art du Gâteau, basée à Illzach, elle crée des gâteaux “spectaculaires”. Mariage, anniversaire, événements divers, elle personnalise sur commande des gâteaux pour ses clients.

Beau à l’extérieur, bon à l’intérieur
Après l’obtention d’un diplôme en pâtisserie au CFA de Mulhouse et un passage à l’école de Cake Design de Paris, Sylvie Henon a lancé son entreprise en avril 2016. « Je ne voulais pas faire de la pâtisserie traditionnelle. Il y a déjà beaucoup de pâtissiers sur le secteur qui proposent de très bons produits. Je n’avais rien de plus à apporter. Je me suis donc tournée vers quelque chose de différent me permettant de laisser libre cours à ma créativité ». Sylvie a fait des gâteaux de mariage sa spécialité. « Mes gâteaux ne sont pas seulement beaux, ils sont aussi bons. Souvent les gens ont peur que ce soit trop lourd, trop gras ou trop sucré. C’est pourquoi je passe beaucoup de temps à travailler mes recettes ».

Des créations personnalisées
« Lorsque l’on me commande un gâteau, j’organise un premier rendez-vous avec le client pour définir l’aspect esthétique et les saveurs. J’envoie un devis, et lorsqu’il est validé, je revois le client lors d’un second rendez-vous pour lui faire goûter le gâteau, afin qu’il soit sûr de son choix. Si le client souhaite un gâteau bio, sans gluten ou sans lactose, je m’adapte ». Pour réaliser ses pâtisseries, Sylvie se fournit autant que possible localement. « Je privilégie des produits respectueux de la nature. Par exemple, je n’achète que des œufs de poules élevées en plein air ». Pour ses décors, elle utilise une pâte à sucre dite tropicale. « Elle résiste aux chaleurs estivales ».

Une clientèle qui se fidélise
Pour sa première année, Sylvie a réalisé un chiffre d’affaires de 20.000 €. « J’arrive à me dégager un petit salaire et je peux investir dans du matériel professionnel : frigo, congélateur… ». Ses clients sont essentiellement locaux. « Certains ayant fait appel à mes services lors d’un mariage reviennent me voir pour commander un gâteau d’anniversaire. Cela prouve qu’ils ont apprécié la qualité de mon travail ». En plus des gâteaux, Sylvie Henon peut aussi réaliser des mignardises et buffets de desserts.

Le laboratoire à domicile de Sylvie

Des gâteaux pour les entreprises
Si Sylvie Henon travaille essentiellement avec des particuliers, elle collabore aussi avec des organisateurs de mariages ou des traiteurs. Elle souhaiterait davantage développer son activité avec les professionnels, notamment au sein des entreprises. « Elles ont toujours quelque chose à fêter : anniversaire, départ à la retraite, inaugurations, etc. Cela me passionne d’innover et de créer sans cesse de nouveaux gâteaux. Avec les entreprises, cela serait l’occasion de tester de nouvelles créations encore plus démesurées ».

Magali Santulli

L’Art du Gâteau
lartdugateau68@gmail.com
06 11 42 40 10

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Altodis : nouveaux locaux BBC de 3.000 m2

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Le groupe Altodis pose ce vendredi 15 mars la première pierre d’un projet d’envergure dans la ZAC du Petit Prince à Rixheim.
Cet évènement marque le commencement des travaux du futur bâtiment d’Altodis, reflet des projets du Groupe et de sa confiance en l’avenir. Ce sera également l’occasion d’annoncer ses projets, avec le lancement d’Altodis TP location.

www.altodis.fr

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Altodis s’offre un nouveau siège pour ses 10 ans

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L’entreprise qui fête ses 10 ans inaugure son nouveau bâtiment de 3.000 mètres carrés à Rixheim. Pour cette entreprise spécialisée dans les machines de travaux publics, ce bâtiment se veut plus qu’un nouvel espace de travail, c’est un lieu de vie innovant pour les quelque 35 salariés.

 

Le périscope, journal économique - Alsace - Mulhouse, Altodis
Pascal Arnold dans le show room

Pascal Arnold se souvient des débuts d‘Altodis, lorsqu’il venait de reprendre l’entreprise à l’âge de 44 ans et qu’il se trouvait seul, en janvier 2004, avec son ordinateur, dans des locaux vides avec le téléphone qui ne sonnait pas. « 10 ans après, on peut dire qu’on a fait du chemin, et je constate que le plan de développement stratégique que j’avais élaboré au départ a été suivi à la lettre ! ». Aujourd’hui, l’entreprise compte 35 personnes pour un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros et Pascal Arnold revient sur les raisons du succès d’une entreprise partie de zéro, mais avec pour point de départ un projet d’entreprise écrit.

Une stratégie gagnante

Pascal Arnold a bien observé le marché de la machine de manutention, et constaté que les clients des engins voulaient, non seulement une machine performante et d’une bonne marque (l’entreprise diffuse les marques Kubota, Toyota et Manitou), mais aussi du service. « Une machine de manutention ne doit pas être un frein à la production. Le client veut de la qualité, des pièces de rechange rapidement, et du service. Nous avons allié la qualité des engins, en étant partenaire des plus grandes marques mondiales, à un service de proximité performant et personnalisé ». Altodis “allège” le travail de ses clients, en assurant toute la maintenance des machines, quelle qu’en soit la marque. C’est cette alliance qui s’est révélée payante, aussi bien que la location des machines proposée aux clients, et aujourd’hui majoritaire dans son activité. « Nous vendons un usage plus qu’un bien, et un usage de qualité sur le plan de la sécurité et de l’ergonomie ».

Le périscope, journal économique - Alsace - Mulhouse, Altodis
La salle de repos

L’entreprise en tant que lieu de vie

Le nouveau bâtiment n’a pas pour seulement pour objectif de se rapprocher des axes de circulation, d’améliorer le confort de travail et de permettre le test d’engins à l’extérieur sur un circuit dédié… « Il a aussi pour but de diffuser de l’information utile aux salariés et de leur offrir une ouverture plus large que l’activité quotidienne ». Ainsi, ils peuvent mesurer l’impact du stress au travail, se reposer dans une salle dédiée, bénéficier de cours de diététique dans une superbe cuisine qui peut recevoir plusieurs dizaines de convives. Une salle de gym et bientôt une zone de biodiversité ou encore un pôele à bois véhiculeront les valeurs sociétales de l’entreprise : respect de l’environnement et du capital santé. Pascal Arnold, en tant que promoteur des valeurs immatérielles de l’entreprise, applique à sa propre entreprise les préceptes qu’il défend.

La préférence locale

Le périscope, journal économique - Alsace - Mulhouse, Altodis
L’atelier

Altodis loue ses locaux à des entreprises aux activités complémentaires à la sienne (formation, marquage) avec lesquelles l’entreprise travaille régulièrement. « De manière générale, nous privilégions les collaborations avec les entreprises locales ». Par ailleurs, Pascal Arnold accompagne les projets innovants, dans le but de favoriser l’entrepreneuriat local.

Béatrice Fauroux

carre-jaune-okContact : Groupe Altodis (4 entreprises) ZAC du Rinderacker, 16 rue de Pologne à Rixheim – 03 89 63 41 10, www.altodis.fr

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La Grosse Journée Altodis revient du 13 au 15 septembre

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A l’occasion de cette nouvelle édition de la Grosse Journée, venez à la rencontre des équipes d’Altodis et découvrez la connexion entre le monde physique et le monde digital.

Observez comment l’humain décide du passage des méthodes traditionnelles vers les méthodes innovantes. Au programme, ateliers et conférences. Tout au long de ces trois journées, venez découvrir ou redécouvrir comment Altodis allège le travail de l’immatériel au matériel.

Programmé détaillé et inscription sur http://www.altodis.fr/inscription-la-grosse-journee-2018.

A lire aussi sur notre site:
Altodis : le service avant…
Altodis s’offre un nouveau siège pour ses 10 ans

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Altodis, l’entreprise de demain

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L’aventure d’Altodis débute en 2004 à Habsheim. Aujourd’hui, le groupe installé à Rixheim compte cinq entreprises et réalise un chiffre d’affaires de 21 millions d’euros. À l’origine, un homme, Pascal Arnold, et un rêve : la volonté de se spécialiser dans le secteur de la réparation et location de machines et d’équipements mécaniques, en mettant le salarié au cœur de l’entreprise.

Pascal Arnold

Philanthrope, doux rêveur, chef d’entreprise dans l’âme, Pascal Arnold est tout ça à la fois. Mais qu’on ne s’y trompe pas, l’homme de bientôt 59 ans est avant tout un patron qui a su prendre des risques, qui impose des décisions et qui gère son entreprise comme on veillerait sur sa propre famille. Surtout, il a su tirer des enseignements de son parcours de près de 20 ans en tant que salarié dans le domaine de la vente, de la location et de la maintenance d’engins de manutention. Son innovation a été une nouvelle approche pour exercer un métier déjà existant, faisant le choix de mettre l’humain au cœur de la réflexion et du système. Le management devient transversal et non plus pyramidal. Il ne voulait pas une entreprise où les gens se font la guerre.

« Il faut capitaliser sur l’humain qui est au centre de tout »
Altodis est spécialisée dans la vente, la location et la maintenance d’équipements de manutention et de BTP (chariots élévateurs, nacelles…) et s’est imposée dans un marché dominé par des poids lourds avec une approche « tournée vers le service ». La PME a su construire un métier avec une philosophie : « une entreprise, c’est une construction faite par l’homme et pour l’homme », selon Pascal Arnold; et un slogan qui résume son ADN : « alléger le travail de nos clients du matériel à l’immatériel ».

Le matériel c’est l’activité de vente, de maintenance et de location de matériel de manutention et de BTP s’appuyant sur des partenariats avec des constructeurs leader sur leur marché tels que Toyota (magasinage et chariots élévateurs industriels), Kubota (matériels d’excavation compacts : mini pelles, chargeuses et transporteurs), Merlo (chariots télescopiques et rotatifs), Liebherr (grues à montage rapide), Haulotte (nacelles) et Mora (machines de grosse capacité et compactes). L’immatériel c’est l’activité de mesure, de conseil et d’accompagnement/formation dans des domaines tels que l’évaluation des actifs immatériels des entreprises, les diagnostiques physiologiques permettant de mesurer l’impact du stress et de la pénibilité sur l’homme, les études ergonomiques des postes de travail, mais aussi la mise en œuvres de solutions et d’actions de management à travers l’accompagnement et la formation.

Le lean service au cœur de l’entreprise
« Ces activités sont portées par les différentes entreprises qui appartiennent toutes à notre groupe », précise Pascal Arnold fier de pouvoir s’appuyer sur une cinquantaine de collaborateurs. Le chef d’entreprise est conscient que la réussite de son aventure ne tient pas qu’à lui seul, « il y a la confiance de nos clients et partenaires, la confiance de mes collaborateurs… tout ça fait que nous avons développé au fur et à mesure un service avant et après-vente de qualité que nous cherchons tous les jours à faire progresser grâce aux outils d’amélioration comme le Lean service ». Le mot est lâché : « c’est le système qu’utilise Toyota pour produire. C’est un système collaboratif qui permet aux gens de s’exprimer, de faire des propositions, d’être acteurs de l’entreprise. Si Toyota arrive a faire ça dans son entreprise de 500 000 personnes et que ça marche, je me dis que dans ma petite boîte, on doit pouvoir reprendre quelques uns de ces fondamentaux ». Depuis, chez Altodis, on trouve une salle Lean dédiée, dans laquelle tout le monde se retrouve, tous les services, « on y évoque les soucis rencontrés, les problématiques et chacun tente d’apporter une solution ».

Il a aussi cette approche différente du client. « Aujourd’hui, le gros problème c’est la dépersonnalisation dans les entreprises. Personne n’est concerné. Lorsque vous appelez et que vous n’êtes pas dans la bonne case, vous repartez sans votre réponse. Nous avons la chance d’être une petite structure adossée à de grandes marques et nous pouvons offrir cette proximité, cette souplesse, cette adaptabilité, cette personnalisation que les clients demandent », explique modestement le dirigeant.

Une dimension humaine
Une philosophie de travail qui va au-delà du rapport au client. C’est aussi inscrit dans le management de l’entreprise; une entreprise qui se dit “apprenante” (prise de responsabilité par les salariés eux-mêmes). Pour le recrutement, « on favorise l’état d’esprit plutôt que les compétences, sans a priori. Donner du sens à ce qu’on fait n’a rien à voir avec un diplôme. On fonctionne en projet d’équipe. Il faut accompagner les nouvelles recrues. Chaque salarié est un jour à son tour leader de projet ». Et puis, il y a ce volet plus social avec la mise en place, depuis 2011, d’un programme de prise en charge de la santé physique des salariés, afin de prendre conscience de l’importante d’une bonne hygiène de vie (alimentation, sommeil…) dans son quotidien, qu’il soit professionnel ou privé. « Si les salariés sont heureux dans leur entreprise, s’ils sont associés à un projet commun, tout le monde est gagnant ! », martèle Pascal Arnold.

Comment cela se traduit chez Altodis ? On y trouve un coach sportif professionnel, une salle de sport dédiée, afin de sensibiliser le personnel aux bienfaits de l’activité physique et d’une bonne hygiène de vie, le tout validé par des diagnostiques physiologiques réalisés plusieurs fois par an ; une cuisine digne d’un restaurant qui accueille de temps en temps des grands chefs pour des initiations, des espaces pour se reposer, des espaces plus ludiques avec un babyfoot, le tout décliné autour de jardins intérieurs. Les bénéfices pour la santé du personnel sont spectaculaires avec un CA en hausse constante, un absentéisme réduit, des salariés épanouis au travail, dans un cadre invitant à l’autonomie et au partage.

Pierre Alain

Altodis
16 rue de Pologne
ZAC du Rinderacker, Rixheim
03 89 63 41 10
www.altodis.fr

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Les coups de coeur 2015 du Périscope: Sart von Rohr

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Sart von Rohr fabrique des vannes de régulation des fluides. Installée à Bitschwiller-les-Thann en 1935 pour se rapprocher de Manurhin, son principal client, l’entreprise a connu des hauts et des bas, se frottant même à des investisseurs américains avant de retrouver la forme d’une entreprise familiale lorsque Deborah et Erick Braquet l’ont reprise en 2006. Depuis, elle connaît une nouvelle vie.

Directeur général depuis 2003, Erick Braquet avait déjà une vision de l’avenir de Sart von Rohr. Quant à Déborah, ses compétences en gestion lui ont permis de reprendre toute la partie administrative. En 2006, il restait 48 personnes en poste, deux ans plus tard, l’effectif était monté à 70 et aujourd’hui le nombre d’employés est de 75. Le CA a été multiplié par 2. Une renaissance qui s’explique par la volonté des repreneurs, par la motivation des salariés qui détiennent 30% des parts, et par des investissements pertinents qui ont modernisé les capacités de production industrielle.

Se concentrer sur le cœur de métier: les vannes de régulations des fluides

 

« Nous avons dans un premier temps recentré nos fabrications sur notre coeur de métier, les vannes de régulation des fluides (eau, vapeur, gaz, huile, hydrocarbures, alimentaires). Puis nous avons misé sur le développement des bureaux d’études, l’un chargé de la recherche et l’autre des applications. Ce qui nous permet de proposer des prestations quasiment sur mesure à nos clients. La maîtrise de la solution, c’est notre devise, inscrite à l’entrée de l’usine. Nous travaillons au cas par cas, en petite série, c’est ce qui fait notre force. Notre objectif porte sur l’amélioration constante des produits, sur la fiabilité et la sécurité», explique Erick Braquet.

Sart von Rohr, vanne de régulation des fluides, Alsace
Ci-contre, une vanne destinée à déssalée l’eau de mer

Sart von Rohr vend essentiellement sur le marché français, dont il occupe environ 20%. La prochaine étape pour l’entreprise sera le développement à l’export, même si ses produits y sont déjà largement représentés par ses clients français.

« Nous restons normalement sur une dynamique de croissance, même si la prévision est difficile, de nombreux paramètres entrent en compte: les facteurs économiques, la fluctuation de l’euro, mais aussi le climat qui peut ou non infliger des contraintes aux réseaux de fluides régulés par nos vannes », conclut Erick Braquet.

Sylvie Reiff

Contact : Sart von Rohr SAS
25 rue de la Chapelle à Bitschwiller-lès-Thann
03 89 37 79 50
www.sart-von-rohr.fr
 
La régulation des fluides nécessitent aussi des vannes à manchon: découvrez AKO à Retzwiller

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Les entreprises industrielles de Thur&Doller chez Sart von Rohr

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En cette fin de journée du 16 mars, Erick Braquet, PDG de Sart von Rohr, fêtait les 10 ans de la reprise de son entreprise en bonne compagnie : le Club des Entreprises industrielles de Thur-Doller dont c’était la 20ème réunion. Les représentants d’AMS, Trelleborg, Weri, Fondis, Traiteur de la Thur, Glaströsch, Voréal et d’autres encore ont assisté à une présentation sur les 10 ans de progrès de l’entreprise, puis visité l’usine et entendu le témoignage d’Erick Braquet sur l’Origine France Garantie. Tous ont partagé ensuite un moment convivial autour d’un buffet Traiteur de la Thur.

Béatrice Fauroux

Photo de groupe chez Sart von Rohr, fabricant de régulateurs et vannes

Contact économie Thur & Doller :
Guillaume DECHAMBENOIT – Responsable du Développement Economique
Pays Thur Doller – Pôle d’Equilibre Territorial et Rural (PETR)
5 rue Gutenberg – 68800 VIEUX-THANN – 03 89 35 70 74
economie@pays-thur-doller.fr

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Pays Thur-Doller : les métiers de l’industrie face aux difficultés de recrutement

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Depuis des mois, voire des années, de nombreuses entreprises industrielles du Pays Thur-Doller rencontrent des difficultés pour recruter du personnel qualifié dans les métiers de la mécanique. Pour pallier à cette carence en ressources humaines, des formations spécifiques vont être proposées.

Erick Braquet

Changer le regard sur les métiers de l’industrie
Lors d’une rencontre au sein de l’entreprise Sart Von Rohr à Cernay, Marcel Salanville, de l’agence Pôle Emploi de Thann, a rappelé que « nous proposons actuellement vingt emplois dans les métiers de la mécanique, dont dix en CDI. Malheureusement, ils ont une mauvaise image et les demandeurs d’emploi ne viennent pas vers ces métiers s’ils n’ont pas déjà une expérience dans le domaine. Pourtant, ce sont des emplois stables et honnêtement rémunérés ».

Un frein dans le développement des entreprises
Chez Sart Von Rohr, six postes sont actuellement disponibles. « Chaque départ à la retraite laisse des trous dans nos équipes, car nous ne trouvons pas de remplaçants, déplore Erick Braquet, dirigeant de l’entreprise. Cela nous freine dans notre évolution ». L’entreprise est amenée à refuser des commandes, car le manque d’effectif ne lui permet pas de faire face à la demande. « Pourtant, nous avons la volonté d’accueillir des jeunes. Nous devons leur montrer que les conditions de travail ont changé, notamment grâce à l’utilisation de machines robotisées ».

Une centaine d’emplois à pourvoir
Fin 2017, plus d’une vingtaine d’entreprises industrielles du Pays Thur-Doller ont affirmé être à la recherche de personnel. « Au total, elles proposent une centaine d’emplois dans les métiers de la mécanique, indique Erick Braquet. 38% des emplois dans le Pays Thur-Doller sont dans l’industrie. Ne pas trouver de personnel est un problème, car c’est notre économie locale qui en dépend ». Ces entreprises ont donc sollicité la Région Grand Est. Celle-ci a coordonné des réunions avec les employeurs et les partenaires de l’emploi et de la formation, afin d’établir un diagnostic pour mettre en place des formations adaptées aux besoins.

Une formation qualifiante
Une première formation sera organisée de mars à octobre. A l’issue, un Certificat de Qualification Paritaire de la Métallurgie validera les qualifications professionnelles des stagiaires. Ces derniers pourront choisir entre trois parcours : fraiseur industriel, tourneur industriel ou opérateur régleur sur machines-outils à commande numérique. La formation se déroulera une partie du temps à Colmar, au Pôle Formation Alsace, et l’autre partie du temps, en entreprise. « Six mois de formation c’est court, mais nous sommes dans l’urgence, martèle Erick Braquet. Comme nous embauchons les stagiaires à l’issue de la formation, nous continuerons à les former sur le tas ».

Un forum organisé par l’Orientoscope
La formation est prise en charge par la Région Grand Est et l’ADEFIM. « Nous visons pour cette première session un minimum de huit candidats, ce qui nous permettrait de renouveler l’expérience », déclare Marcel Salanville. Les candidats aux formations ne sont pas soumis à une limite d’âge. Être à la recherche d’un emploi et s’intéresser aux métiers de l’industrie sont les seuls pré-requis. L’Orientoscope de Mulhouse, qui est l’un des partenaires de cette action, organisera dans ses locaux un forum ouvert au public pour présenter la formation en présence des employeurs. Les candidats intéressés pourront se manifester à ce moment.

Magali Santulli

Pour en savoir plus : formation-industrie-alsace.fr

Pour faire mieux connaître leurs activités et leurs métiers, plusieurs entreprises industrielles du Pays Thur-Doller ouvriront leurs portes du 26 février au 9 mars. Nous communiquerons plus précisément sur cet événement.

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Comment attirer et retenir les compétences dans l’industrie en Sud-Alsace?

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L’ADIRA a organisé le 30 mai dernier une rencontre à l’Université de Haute-Alsace sur le thème ‘’Attirer et retenir les compétences dans l’industrie en Sud-Alsace”. 

Des difficultés de recrutement
Cette rencontre a été introduite par Mark Sarwatka, gérant de l’agence de recrutement ProEvolution. “Dans un contexte de reprise économique, les prévisions de recrutement sont à la hausse dans les entreprises. Mais les PME affirment manquer de talents pour croître”. 46% des entreprises de la région ont des difficultés de recrutement fréquentes. 42% souffrent de la fuite des compétences, notamment en Allemagne et en Suisse. “Face à la compétitivité, il est essentiel d’attirer et de fidéliser les forces vives. Si la tranche d’âge des 30-40 ans est la plus sollicitée par les entreprises, il ne faut pas oublier qu’il y a aussi des talents à 20 ans ou à plus de 50 ans”.

Comment attirer les jeunes talents ?
Il est nécessaire aujourd’hui de muscler le management d’une entreprise. Il doit être horizontal, transversal et participatif. Il faut également développer la marque-employeur avec des messages attractifs et des actions concrètes: présence numérique de l’entreprise, partenariat avec des écoles, obtention de labels qualité, embauche de stagiaires, mise en place d’un parcours de carrière…”. Mettre en avant les valeurs et engagements de l’entreprise est aussi un atout: protection de l’environnement, non discrimination, égalité des sexes etc. “Une entreprise est aussi attirante si elle propose des nouveaux métiers”.

Comment trouver des candidats?
Aujourd’hui, les annonces d’offres d’emploi ne suffisent plus. Les entreprises doivent faire du sourcing et aller chercher elles-mêmes les candidats par le biais des écoles, des salons etc”. Il n’est pas nécessaire que le profil d’un candidat corresponde à 100% au poste recherché. “Les chefs d’entreprise doivent oser prendre des risques. Si le profil d’un candidat ne correspond qu’à 70% au poste recherché, c’est déjà suffisant. Le candidat pourra ensuite être formé en interne”.

L’importance des entretiens d’embauche
Mark Sarwatka rappelle l’importance de mettre à l’aise le candidat lors d’un entretien d’embauche. “Il doit y avoir un équilibre dans la relation candidat/recruteur. Il faut privilégier le dialogue et l’humain pour donner au candidat l’envie de signer”. Aujourd’hui, il devient nécessaire de simplifier processus de recrutement. Par exemple, ne pas organiser des entretiens avec chaque palier hiérarchique pour ne pas rebuter les candidats. “Si un nouveau collaborateur doit quitter sa région d’origine avec sa famille, pourquoi ne pas accompagner son conjoint dans la recherche d’un emploi ?

Comment fidéliser et motiver après l’embauche?
“Le collaborateur doit se sentir responsabilisé et intégré au sein de la culture d’entreprise”. Le chef d’entreprise a pour responsabilité de répondre aux envies de nouvelles opportunités, de partager la vision et les objectifs de l’entreprise à tous ou de sécuriser la carrière de ses collaborateurs en leur prouvant qu’ils sont au bon endroit. “La qualité du travail est aussi un facteur de motivation : souplesse des horaires, possibilité de télétravail… Il est aussi essentiel de préparer ses collaborateurs aux métiers de demain, et ce, rapidement, pour acquérir de nouvelles compétences, car les technologies évoluent très vite”.

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TEMOIGNAGES

Paroles d’étudiants
Présents à cette conférence, des étudiants embauchés au sein d’entreprises locales confirment les propos de Mark Sarwatka. L’un deux, qui travaille aujourd’hui chez Sart Von Rohr à Bitschwiller-lès-Thann, vient du monde de la banque. “Il faut oser embaucher des candidats en reconversion. Aujourd’hui, je m’épanouis complètement dans ce nouveau métier qui me correspond davantage”. Une autre étudiante, originaire de Paris, travaille actuellement chez Novartis à Huningue. “Il est important d’accompagner l’intégration des candidats non locaux et étrangers dans l’entreprise et dans la région en général”.

Weleda et le bien-être au travail
Valérie Trivi, directrice RH, explique que l’entreprise Weleda à Huningue est depuis longtemps impliquée dans le bien-être des salariés. “Sur les 370 collaborateurs en France, il y a 73% de femmes. Nous avons donc adapté notre management”. L’entreprise s’est demandée si elle devait seulement être un lieu de travail. “L’ambiance et la culture d’entreprise orientent fortement le choix des jeunes en recherche d’emploi. Les candidats confirmés, eux, sont à la recherche d’un sens à leur travail, mais ils accordent aussi beaucoup d’importance à l’ambiance”.

Une entreprise dynamique
A l’initiative de ses collaborateurs, Weleda propose des activités en dehors des heures de travail comme de la course à pied ou des challenges à vélo. “Cela colle avec notre valeur de protection de l’environnement ». Sont aussi organisées des conférences sur des thèmes choisis par les collaborateurs. Il y a également une chorale. Weleda organise par ailleurs des journées d’action environnementales, solidaires et collaboratives. “Tout cela renforce les liens entre les collaborateurs et leur motivation”. Disponibles également sur place: une salle de jeux, une boîte à livres, un espace pique-nique, des canapés ou une crèche “pour permettre à chacun de s’épanouir”.

Ikea: des valeurs attractives
Steve Ficadière est en charge de ressources humaines chez Ikea Mulhouse. “Ce sont les valeurs de l’enseigne qui m’ont plu: améliorer le quotidien de tous, clients comme collaborateurs, respecter la planète et les hommes, faire grandir les collaborateurs ensemble …”. Ikea accompagne ses collaborateurs et leur offre la possibilité de se développer sur le plan personnel et professionnel. “Il y a des métiers très divers, et de nombreuses opportunités de passer de l’un à l’autre. Ikea permet des promotions internes et une mobilité en France et à l’international”.

Crown Ceram: une nouvelle culture d’entreprise
Nous sommes un laboratoire de prothèses dentaires en pleine croissance situé à Aspach-le-Haut, explique Frédéric Rapp, DG de l’entreprise. Crown Ceram a connu des mutations technologiques avec l’arrivée de la CFAO (conception et fabrication assistée par ordinateur). Nous avons intégré de nouveaux métiers. Nous avons modifié la culture de l’entreprise. Nous sommes passés d’un mode artisanal à un mode industriel”.

Miser sur la formation
L’entreprise a recruté un formateur prothésiste dentaire. “Les formations en interne permettent de gagner du temps dans la recherche de candidats. Aujourd’hui, nous retenons les collaborateurs, car nous mettons en place des formations correspondant aux besoins précis de l’entreprise. Chaque personne est spécialisée sur une tâche et quand elle est lassée, elle est formée à une autre tâche”.  Les collaborateurs de tous les niveaux hiérarchiques travaillent ensemble en open space. “Cela nous met tous au même niveau”.

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Entreprise Ferrari, le spécialiste de la démolition

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Ferrari Démolition est une entreprise familiale fondée en 1947 à Wittelsheim. Spécialisée dans la démolition, elle œuvre dans plusieurs branches : déconstruction, démantèlement, curage de bâtiments, désamiantage, déplombage, terrassement, sciage de béton ou encore, recyclage des déchets du BTP.

Le vent en poupe
Ferrari Démolition a été rachetée en 2006 par le groupe Colas. L’entreprise compte actuellement quatre-vingt salariés. En 2017, elle réalisera un chiffre d’affaires de 12,5 millions d’euros. « C’est 33% de croissance par rapport à l’année dernière, se réjouit Aurélien Jeandel, chef d’agence. Nous avons eu beaucoup de commandes et nous avons pu embaucher une quinzaine de personnes ». Si l’entreprise est basée à Wittelsheim, elle a ouvert il y a peu une agence à Reims. Une troisième est en développement à Metz. « Nous intervenons sur tous types de chantiers dans le quart Nord-Est de la France ».

Des chantiers importants
Ferrari Démolition réalise entre 200 et 300 chantiers par an. « En ce moment, nous procédons à la déconstruction de 80.000 m² de bâtiments chez PSA ». L’entreprise peut aussi travailler sur des sites classés SEVESO avec risque chimique, tels que Cristal ou Borealis Pec-Rhin. Elle est également intervenue au Commissariat à l’Énergie Atomique situé près de Reims. Pour Aurélien Jeandel, la multiplication des demandes vient du professionnalisme de l’entreprise. « Les clients nous font confiance. Nous connaissons notre métier. Nous possédons un savoir-faire qui fait notre réputation depuis plus de 40 ans ».

Un savoir-faire breveté
« Nous avons breveté une des quatre techniques de démolition existantes dans ce domaine : la technique de vérinage. Elle a été imaginée et conçue par Dominique Ferrari lui-même dès la fin des années 1990 ». Cette technique consiste à installer des vérins hydrauliques sur un niveau stratégique du bâtiment. La poussée de ces vérins permettra de décaler le centre de gravité de quelques centimètres de la partie supérieure qui viendra s’effondrer sur la partie inférieure. « Nous pouvons modéliser cette démolition ou l’assimiler à l’effondrement d’un château de cartes ».

Le centre de recyclage
Sur 100.000 m² de terrain, l’entreprise pratique le recyclage des déchets issus des démolitions. « Nous recyclons nos propres déchets, mais particuliers comme professionnels peuvent venir y déposer les leurs ». Au total, 100.000 tonnes de déchets sont recyclés chaque année. Pour cela, Ferrari Démolition a reçu en juillet la certification Qualirecycl’BTP. « Nous sommes également engagés dans la valorisation des matériaux anciens que nous vendons pour qu’ils soient réemployés ». Cette démarche écologiquement responsable rapporte environ 100.000 € par an.

Recyclage à 99%
L’entreprise souhaite rester un précurseur dans son domaine. « Dès 1992, nous avons reçu le Prix de l’Environnement pour l’Industrie. A l’époque, le recyclage n’était pas autant au cœur des préoccupations ». La loi prévoit que pour 2020, 70% des déchets du BTP devront être valorisés, contre 63% aujourd’hui. « On peut dire que nous avons obtenu notre certification Qualirecycl’BTP avec trois ans d’avance. En étant capables de recycler 99% de nos déchets, nous sommes bien au-delà de ce qui est demandé ».

Une entreprise en avance
Ferrari Démolition s’est fixé un objectif pour les années à venir : augmenter ses recettes d’un million d’euros par an. « Nous voulons développer notre activité recyclage, et pour cela engager des travaux fin 2017-début 2018, qui seront financés en partie par l’Ademe. Par ailleurs, avec Fessenheim, pourquoi ne pas étendre notre savoir-faire au démantèlement nucléaire ? Nous visons aussi une spécialisation dans le traitement contre la mérule ». Une entreprise en fort développement et qui explore toutes les niches de son marché.

Magali Santulli

Ferrari Démolition
9 rue de l’Industrie à Wittelsheim
03 89 55 07 07
www.ferrari-demolition.fr

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Ferrari Démolition chez Superba
Ferrari Démolition est l’une des entreprises ayant participé au chantier de Superba (lire notre article). « Nous avons démoli un ancien hangar, détaille Aurélien Jeandel. Il a fallu curer, désamianter, désolidariser et démolir les superstructures, purger les fondations et rendre la zone exploitable pour permettre de reconstruire les nouveaux bâtiments ».
Six personnes en moyenne ont été mobilisées sur le chantier. « Une semaine a d’abord été nécessaire pour curer et désolidariser la structure. Si le chantier ne représentait pas de grandes difficultés, la désolidarisation était la seule partie un peu technique, car le bâtiment à détruire était collé à d’autres bâtiments à conserver ». Trois semaines d’abattage du bâtiment ont ensuite été nécessaires, puis une semaine d’enlèvement des débris. « Nous avons entre autres extrait 2.500 tonnes de béton et 35 tonnes de ferraille ».
Ce chantier de plus de 5.000 m² est un chantier-type pour l’entreprise de démolition. « Les travaux que nous avons réalisés tournaient autour de 100.000 €. C’est tout à fait dans la moyenne de ce que nous réalisons habituellement ».
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[Dossier] ESS et nettoyage en entreprise

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Comme dans chaque numéro, nous nous intéressons à la diversité et aux problématiques d’une activité. Ici, le nettoyage professionnel dans le cadre de l’Economie Sociale et Solidaire.

I. Eco-Vital, le nettoyage à dimension humaine

Lucien Risser
Lucien Risser

La structure de nettoyage créée par Alain Klemm propose ses prestations dans les secteurs de Mulhouse, Altkirch et Saint-Louis. Avec une volonté affichée de rester une entreprise locale, réactive et proche de ses clients.

Pour avoir travaillé durant de nombreuses années dans de grandes entreprises de nettoyage, Alain Klemm a choisi pour sa propre structure l’adage “small is beautiful” et propose un service de proximité effectué par du personnel stable et professionnel. “Je trouve important de fidéliser une clientèle de proximité, plutôt que de nous disperser. Dans le Sundgau par exemple, les gens nous font confiance et le fait de parler le dialecte est très important”. C’est pourquoi l’entreprise, qui compte 10 salariés, possède une agence dans le Sundgau, à Willer.

Petites réparations en plus
Eco-Vital réalise 80% de son chiffre d’affaires professionnel avec le nettoyage de bureaux, la vitrerie, la préparation d’appartements en fin de chantier, les communs d’immeubles, les locaux industriels etc. 10% de l’activité est réalisée par l’entretien d’espaces verts. Le reste du chiffre provient de prestations devenues rares : remplacement d’une vitre brisée, réparation d’un volet, remplacement d’un mitigeur, petits dépannages… soit des petites réparations bien utiles. Les contrats peuvent être signés à l’année ou faire l’objet d’une prestation à la carte, une souplesse utile pour la vitrerie par exemple.

Par ailleurs, signalons qu’Alain Klemm dirige une autre structure, Vital, avec les mêmes prestations que ci-dessus mais à destination des particuliers. Cette structure possède l’agrément permettant la réduction d’impôts liée au régime des services à la personne.

ECO-Vital : Alain Klemm
40 rue Jean Monnet – Mulhouse, Tél. 03 89 33 03 12, email : info@eco-vital.fr

 

II. Inter Régie Propreté, l’insertion en plus

Inter Régie Propreté propose ses services notamment aux bailleurs sociaux ou privés, entreprises du tertiaire et lieux éducatifs. IRP revendique réactivité, compétence et qualité de service, avec la spécificité d’employer des personnes en parcours d’insertion.

Inter Régie Multiservices est une entreprise d’insertion d’environ 100 personnes qui compte trois divisions : propreté-espaces verts, second œuvre (peinture, pose de sols, sanitaires, etc.) et environnement, avec la collecte de déchets électroniques.

IRP ou la nécessaire qualité

“Le fait d’employer des personnes en insertion nous oblige à une qualité de prestation élevée, dans la mesure où il nous faut combattre certains préjugés. Le service propreté-espaces verts compte 50 personnes, avec 4 chefs d’équipe. Cet encadrement lié à notre statut spécifique permet un bon suivi du travail de chacun. Même si tout le monde ne maîtrise pas forcément notre langue ou connaît des difficultés personnelles, c’est le résultat qui compte”, indique Marc Gautsch, Directeur de la structure IRP.
Les quelque 50 personnes de ce service sont employées en CDD sur 2 ans maximum et bénéficient d’un suivi social assuré par une personne de l’entreprise. Par ailleurs, le personnel suit des formations pouvant être utiles pour la suite de leur parcours professionnel, comme la formation à la monobrosse ou à l’auto-laveuse. “L’action sociale que nous menons est une contrepartie à nos subventions qui atteignent un peu moins de 14% de nos ressources. Mais cela ne réduit pas nos frais de structure, d’autant que nous devons rendre compte à nos financeurs et cela prend du temps. Par ailleurs, nous sommes régulièrement contrôlés. Nos tarifs sont donc au même niveau que ceux de nos concurrents car nous faisons de l’insertion par l’économique et avons les mêmes contraintes qu’une entreprise classique”, explique Marc Gautsch.
Vitrerie, travaux techniques : ces activités représentent plus de la moitié de l’activité nettoyage, comme les travaux de fin de chantier, la remise en état de sols (notamment dans les crêches). Les références-clients d’IRP sont parmi d’autres : Mulhouse Habitat, Immo 3F, Les Nouveaux logis de l’Est, Batigère, CKD ou encore LCR. “Le fait de nettoyer des communs permet de compléter notre activité par l’entretien des espaces verts mais nous proposons aussi du dépannage et des réparations, ainsi que du second œuvre pour que notre client n’ait qu’un seul interlocuteur”, conclut Marc Gautsch.

Inter Régie a été la première entreprise d’insertion d’Alsace certifiée ISO9001 en 2008 pour son “Système de management de la qualité” dans les domaines suivants : second œuvre du bâtiment, techniques de propreté, espaces verts. Elle est en cours de certification ISO14000.

Inter Régie Propreté : Marc Gautsch
33 rue Jacques Mugnier – Mulhouse, Tél. 03 89 59 44 31

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Ocito, les entrepreneurs solidaires

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Ocito propreté et paysages est une entreprise de nettoyage spécialisée dans l’entretien des bureaux, des communs pour les copropriétés ou encore pour les comités d’entreprises. Environ 25% de son activité est consacrée à l’entretien des espaces verts et à la petite maçonnerie. Si Ocito est une entreprise comme les autres, elle revendique un mode de fonctionnement tourné vers la formation et l’insertion de ses salariés.

Journal économique de Mulhouse et environs : OCITO - nettoyage industriel

« Nous avons un agrément “Pôle Emploi“ qui nous donne le droit d’embaucher des gens en situation difficile, et de les former pendant deux ans » explique Rémi Spillmann, directeur de la structure de nettoyage. « Mais attention », ajoutet- il, « nous sommes une Sàrl, notre fonctionnement d’entreprise est le même qu’une autre, avec les mêmes marchés et les mêmes contraintes. » « Pendant les deux années où ils restent chez nous, nos salariés bénéficient de formations diverses pour acquérir un savoir-faire qui leur pemettra de trouver un contrat en CDI » ajoute Marcel Czaja, gérant du groupe Ocito, « et c’est le cas pour 40 à 50 % d’entre eux. » Ocito emploie 30 CDDI (le I correspond à insertion) sur les 50 personnes présentes en équivalent temps-plein, regroupant dixneuf nationalités, allant des plus jeunes sans qualification aux plus anciens en recherche de travail. Entrant avec un niveau d’agent de service niveau 1, ils ressortent avec un niveau 2, validé par l’INHNI, l’organisme de formation du secteur hygiène. Concernant la partie espaces verts, la formation est pour le moment interne, mais une recherche de validation est en cours avec le lycée agricole de Rouffach.

Encadrer au sens large

« La formation interne, qui est une culture d’entreprise, réside aussi dans la transmission quotidienne du savoir-faire, » précise Marcel Czaja. « Nous voulons tirer les gens vers le haut et leur donner la reconnaissance du travail bien fait. » Pour cela, Chez Ocito le taux d’encadrement est plus élevé que dans la moyenne des entreprises. Deux personnes s’occupent du suivi social des salariés, redonnant ainsi aux mots “ressources humaines“ son vrai sens. Elles peuvent aussi fournir une aide au quotidien, comme la recherche de logement. Du coup, les efforts fournis en termes de formation et d’encadrement ont forcément un effet positif sur la capacité d’Ocito à garder ses clients. « Dans un secteur où les contrats sont renouvelés tous les ans et où la concurrence est vive, le très bon taux de reconduction de ceuxci est notre meilleur critère de satisfaction », termine Rémi Spillmann.

Journal économique de Mulhouse et environs - Le périscope : information économique mulhousienContact : Ocito, 8 rue du Pont – Illzach
Tél : 03 89 46 84 60 – Web : www.ocito-services.fr

« Nous avons un agrément “Pôle Emploi“ qui
nous donne le droit d’embaucher des gens en
situation difficile, et de les former pendant deux
ans » explique Rémi Spillmann, directeur de la
structure de nettoyage. « Mais attention », ajoutet-
il, « nous sommes une Sàrl, notre fonctionnement
d’entreprise est le même qu’une autre, avec les mêmes
marchés et les mêmes contraintes. » « Pendant les
deux années où ils restent chez nous, nos salariés
bénéficient de formations diverses pour acquérir un
savoir-faire qui leur pemettra de trouver un contrat
en CDI » ajoute Marcel Czaja, gérant du groupe
Ocito, « et c’est le cas pour 40 à 50 % d’entre eux. »
Ocito emploie 30 CDDI (le I correspond
à insertion) sur les 50 personnes présentes
en équivalent temps-plein, regroupant dixneuf
nationalités, allant des plus jeunes sans
qualification aux plus anciens en recherche
de travail. Entrant avec un niveau d’agent de
service niveau 1, ils ressortent avec un niveau 2,
validé par l’INHNI, l’organisme de formation
du secteur hygiène. Concernant la partie espaces
verts, la formation est pour le moment interne,
mais une recherche de validation est en cours
avec le lycée agricole de Rouffach.
Encadrer au sens large
« La formation interne, qui est une culture
d’entreprise, réside aussi dans la transmission
quotidienne du savoir-faire, » précise Marcel
Czaja. « Nous voulons tirer les gens vers le haut et
leur donner la reconnaissance du travail bien fait. »
Pour cela, Chez Ocito le taux d’encadrement
est plus élevé que dans la moyenne des
entreprises. Deux personnes s’occupent du
suivi social des salariés, redonnant ainsi aux
mots “ressources humaines“ son vrai sens. Elles
peuvent aussi fournir une aide au quotidien,
comme la recherche de logement.
Du coup, les efforts fournis en termes de
formation et d’encadrement ont forcément
un effet positif sur la capacité d’Ocito à garder
ses clients. « Dans un secteur où les contrats sont
renouvelés tous les ans et où la concurrence est
vive, le très bon taux de reconduction de ceuxci
est notre meilleur critère de satisfaction »,
termine Rémi Spillmann.« Nous avons un agrément “Pôle Emploi“ qui nous donne le droit d’embaucher des gens en situation difficile, et de les former pendant deux ans » explique Rémi Spillmann, directeur de la structure de nettoyage. « Mais attention », ajoutet- il, « nous sommes une Sàrl, notre fonctionnement d’entreprise est le même qu’une autre, avec les mêmes marchés et les mêmes contraintes. » « Pendant les deux années où ils restent chez nous, nos salariés bénéficient de formations diverses pour acquérir un savoir-faire qui leur pemettra de trouver un contrat en CDI » ajoute Marcel Czaja, gérant du groupe Ocito, « et c’est le cas pour 40 à 50 % d’entre eux. » Ocito emploie 30 CDDI (le I correspond à insertion) sur les 50 personnes présentes en équivalent temps-plein, regroupant dixneuf nationalités, allant des plus jeunes sans qualification aux plus anciens en recherche de travail. Entrant avec un niveau d’agent de service niveau 1, ils ressortent avec un niveau 2, validé par l’INHNI, l’organisme de formation du secteur hygiène. Concernant la partie espaces verts, la formation est pour le moment interne, mais une recherche de validation est en cours avec le lycée agricole de Rouffach. Encadrer au sens large « La formation interne, qui est une culture d’entreprise, réside aussi dans la transmission quotidienne du savoir-faire, » précise Marcel Czaja. « Nous voulons tirer les gens vers le haut et leur donner la reconnaissance du travail bien fait. » Pour cela, Chez Ocito le taux d’encadrement est plus élevé que dans la moyenne des entreprises. Deux personnes s’occupent du suivi social des salariés, redonnant ainsi aux mots “ressources humaines“ son vrai sens. Elles peuvent aussi fournir une aide au quotidien, comme la recherche de logement. Du coup, les efforts fournis en termes de formation et d’encadrement ont forcément un effet positif sur la capacité d’Ocito à garder ses clients. « Dans un secteur où les contrats sont renouvelés tous les ans et où la concurrence est vive, le très bon taux de reconduction de ceuxci est notre meilleur critère de satisfaction », termine Rémi Spillmann.

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